- Les principaux types de héros (positifs) :
Dans une œuvre non manichéenne (qui souligne nettement l'opposition entre le "méchant" et le "gentil"), un héros peut ne pas être un symbole de vertu, il s'agit alors d'un antihéros ou d'un héros négatif.
Le super-héros
Un
super-héros est généralement un type de
justicier,
se distinguant par des capacités dites extraordinaires,
pouvant dériver de pouvoirs surhumains
ou
surnaturels.
Il est souvent issu de comics (comme les très célèbres
Marvel par exemple). Un super-héros possède des
caractéristiques telles-que :
-
des capacités extraordinaires (force
physique surhumaine, rapidité hors du commun, résistance
à la douleur...) communément appelées
super-pouvoirs.
(Les
quatre fantastiques)
-
un équipement lui permettant de rivaliser avec des êtres
dotés de super-pouvoirs et d'accomplir des exploits a priori
surhumains, quand bien même il ne possèderait pas de
véritables super-pouvoirs. (Iron Man)
-
une double identité : celle d'une personne normale et celle,
secrète, de super-héros impliquant le port, dans le
cadre de ses aventures, d'un costume distinctif (le plus souvent
collant au corps), qu'il abandonne quand il reprend ses activités
d'individu ordinaire. (Spiderman)
Christopher Reeve en Superman |
Le prince charmant
Le
prince charmant est un personnage
type issu
de contes
populaires.
Il est, comme son nom l'indique, un jeune homme, fils de roi, paré
d'un charme irrésistible.
Il intervient
généralement à la fin du conte pour délivrer
une princesse
en
péril et l'épouser, non sans avoir parfois auparavant
franchi vaillamment nombre d'obstacles. On sait finalement peu de
choses sur lui : de belle allure et romanesque, il délivre la
princesse et l'épouse. Enfermé dans ce stéréotype,
il semble plus être la récompense de la princesse qu'un
personnage à part entière. Les princes charmants sont
notamment présents dans les films et dessins animés
pour enfant, comme les productions Disney par exemple.
Il était une fois |
« Monsieur
tout le monde » est le type de héros dans lequel
chaque spectateur peut se reconnaître, en effet, il ne possède
aucune caractéristiques particulière faisant de lui un
héros, excepté, dans le plupart des cas, le fait de se
trouver au bon moment au bon endroit. Il n'est ni riche, ni pauvre,
ni beau, ni laid mais c'est à lui qu'arrivent tout les
péripéties du scénario, on retrouve notamment ce genre de héros dans les films romantiques, grâce au phénomène du coup de foudre (Titanic)
Jack et Rose (Leonardo Diccaprio et Kate Winslet) - Titanic |
Le chanceux (picaro)
Certains
héros comme Jamal Malik (Slumdog
millionnaire)
ou Oliver Twist n'ont au début du film, rien pour eux (ils
sont notamment dans de très grave situations financières)
mais, par la chance du destin, se voit offrir les capacités
d'arriver à rendre leurs vies meilleures de manière
inattendue.
Jamal Malik - Slumdog Millionnaire |
Le détective
Les
détectives et les agents secrets sont des individus qui de
manière plus ou moins légale sont spécialisés
dans la collecte de renseignements privés, dans l'espionnage
et dans l'enquête. Le spectateur d'un film découvre
généralement l'intrigue, les indices et le dénouement
en même temps que ces personnages comme dans le film Se7en
de David Fincher ou le public avance dans l'histoire grâce aux
détectives Somerset et Mills. Les détectives les plus
connus au cinéma sont souvent issus de romans, comme Hercule
Poirot, Sherlock Holmes. Les agents secrets au cinéma sont
souvent calqués sur le plus connus d'entre eux : James Bond et
constituent des reproductions de ce personnage mythique qui est à
lui seul un stéréotype.
James Bond |
Hercule Poirot |
Le faire-valoir
Au
cinéma, les compagnons du héros ou « faire-valoirs »
sont des personnages dont le but est de mettre en avant le personnage
principal ainsi que de l'accompagner dans ses missions, ses enquêtes,
ses obligations. Ces personnages se retrouvent souvent dans des
situations délicates desquelles doit les sortir le héros
(afin de lui donner encore plus de valeur aux yeux du public). C'est
pourquoi les faire-valoirs sont souvent vus comme des encombrements
pour le héros, bien qu'ils aient, eux-aussi un rôle clé
dans l'évolution de l'intrigue. Nous pourrons citer comme
exemple Ron Weasley et Hermione Granger dans la célèbre
saga « Harry Potter ».
Ron Weasley, Hermione Granger et Harry Potter |
- Les clichés féminins les plus importants au cinéma :
La demoiselle en détresse
La
figure de la demoiselle en détresse, ou de la jeune femme
persécutée, constitue un stéréotype culturel
récurrent. Il s'agit d'une jeune femme menacée par un
« méchant » ou un monstre et que le
héros doit sauver. Elle est devenue une figure classique de la
fiction, en particulier des mélodrames.
Le terme de « demoiselle » renvoie à la
thématique médiévale du chevalier pour qui voler
au secours d'une demoiselle en détresse constituait une part
importante de ses aventures. Le statut de victime de la demoiselle en
détresse, qui peut être décrite comme ingénue,
voire naïve, combiné à son besoin d'être
secourue, a fait de ce stéréotype la cible des
critiques féministes. Ainsi au cinéma, même si
cette figure permet d'obtenir des ressorts tout trouvés pour
bâtir un scénario, le renvoi systématique à
ce type de rôle est décrié par les actrices qui
souhaitent montrer l'étendue de leur jeu, puisque ces
personnages, toujours dans l'ombre du héros masculin,
sont cantonnés à un caractère typique et peu
complexe. Dans Superman,
Loïs Lane est une demoiselle en détresse qui se trouve
constamment dans des situations périeuses dont elle a besoin
d'être sauvée.
Le garçon manqué
Garçon manqué est une expression désignant une fille qui adopte le comportement d'un garçon. Typiquement, cela peut se manifester par le port de vêtements masculins, la pratique de sports et d'activités habituellement réalisés par les garçons, une préférence pour s'entourer de copains du sexe opposé plutôt que du même sexe. Ce qualificatif se base souvent sur des stéréotypes d'éducation, tels que le fait que les filles ne jouent pas au football. Un exemple frappant de garçon manqué au cinéma est celui du rôle joué par Keira Knightley dans Joue la comme Beckham de Gurinder Chadha.
Kirsten Dunst en Loïs Lane |
Garçon manqué est une expression désignant une fille qui adopte le comportement d'un garçon. Typiquement, cela peut se manifester par le port de vêtements masculins, la pratique de sports et d'activités habituellement réalisés par les garçons, une préférence pour s'entourer de copains du sexe opposé plutôt que du même sexe. Ce qualificatif se base souvent sur des stéréotypes d'éducation, tels que le fait que les filles ne jouent pas au football. Un exemple frappant de garçon manqué au cinéma est celui du rôle joué par Keira Knightley dans Joue la comme Beckham de Gurinder Chadha.
Une
femme au foyer est une femme qui réalise la majeure partie des
tâches du foyer:
entretien domestique, achats, préparation des repas,
surveillance et éducation
des
enfants,
etc. au sein d'un couple. Elle perd cette appellation en tant que
veuve,
femme divorcée ou parent
isolé.
Ce stéréotype constituait au début du XX ème
siècle une simple illustration de la société,
puis il a largement été diffusé grâce à
la publicité, aujourd'hui, il connait un nouveau jour à
l'écran grâce à la célèbre série
Desperate
Housewives.
Le
stéréotype de la blonde est un stéréotype
populaire, selon lequelle les femmes aux cheveux blonds
seraient
plus naïves, moins intelligentes, et auraient moins de bon sens
que les autres. Cet archétype est né et a été
popularisé par des rôles d'actrices, comme ceux tenus
par Marilyn
Monroe et
Suzanne
Somers dans les années 1950.
De
fait, les blondes sont le sujet de prédilection de plusieurs
plaisanteries, souvent assez crues, exploitant ce stéréotype.
L'ingénue est
un archétype de la jeune fille ont une des incarnations
modernes, quoiqu'un peu différente, est la Lolita
de Vladimir Nabokov. Elle
apparaissait jusqu'alors dans les fictions théatrales au côté
de la femme
fatale ou
de la demoiselle
en détresse dans
une composition d'ingénue, selon le registre romantique
véritable, ou faussement romantique. Ce personnage enfantin
aborde l'adolescence avec
la fraîcheur des premières sensations érotisantes,
qu'aucune perception personnelle de transgression de l'ordre
moral ne
vient altérer. D'où son succès dans les pièces,
permettant des rebondissements truculents avec des personnages plus
coincés.
L'image de la femme fatale est largement représentée à
travers le cinéma et la publicité. Notamment parce
qu'elle fait vendre, en effet de nombreuses femmes aimeraient lui
ressembler, les adolescentes désireraient devenir comme elle,
et les hommes sont majoritairement séduits par cette
représentation.
Pour
le public américain, la femme fatale venait souvent de
l'étranger, avec des ancêtres d'un pays indéterminé
de l'Europe de l'Est ou de l'Asie. Elle incarnait l'antithèse
sexuelle des actrices comme Lillian
Gish ou Mary
Pickford.
Hormis Theda Bara, les plus célèbres vamps du cinéma
muet étaient Helen
Gardner, Louise
Glaum, Musidora, Nita
Naldi, Pola
Negri,
et dans ses premiers rôles, Myrna
Loy.
Une femme
fatale est
un personnage
type qui
utilise le pouvoir de la sexualité pour
piéger le héros malchanceux.
La femme fatale
est généralement décrite comme une femme
sexuellement insatiable. Elle
séduit, sans se « donner », et est
souvent caractérisée physiquement comme une femme très
féminine et moralement comme une femme séductrice
(dans
la littérature , puis au cinéma). Dans
certaines situations, elle use du mensonge et de la contrainte plus
que du charme.
Les
personnages de femmes méchantes sont souvent bien plus
élaborées que leurs homologues masculins. C'est
peut-être parcequ'une
femme n'est jamais méchante sans raison, du moins dans ses
stéréotypes. Au cinéma, les
pires choses faites par les femmes sont le plus souvent motivées
par la vengeance. Néanmoins on trouve aussi des femmes pirates
comme dans Pirates des Caraïbes ou des femmes gangsters
qui peuvent alors s'identifier plus ou moins à des garçons
manqués.
- Les principaux ennemis du héros :
Un « méchant » est un personnage, incarnant le Mal ou agissant comme tel. Il est aussi nommé antagoniste par opposition au protagoniste, appelé aussi le "gentil".
Dans le cadre d'une série de films, le méchant est souvent réutilisé. Un ennemi mortel n’est jamais réellement tué : il suffit que le héros le croie mort (le spectateur pouvant pour sa part savoir ou non à la fin de l'épisode si sa mort est réelle).
Lorsque l’ennemi juré est finalement mort, la série est généralement terminée (Harry Potter), ou bien elle continue avec des « descendants » du méchant : ainsi, dans Spider-Man, après la mort apparente de Norman Osborn, le premier Bouffon Vert, plusieurs personnages, dont son fils Harry, se sont succédé dans le costume du Bouffon.
L'intelligence artificielle :
Création humaine ou autre, cette machine s'est rebellée contre son créateur, soit à cause d'un dysfonctionnement, soit pour des raisons inconnues, soit parce qu'elle a atteint un niveau d'intelligence tel qu'elle estime ne plus devoir obéir à quiconque. Il s'agit en général d'un personnage sans vrai corps, qui n'agit que rarement lui-même, mais qui possède une très haute intelligence comme HAL 9000 dans 2001 : l'odyssée de l'espace de Kubrick (1968) ou VIKI dans I, Robot d’Alex Proyas (2004).
Le politiquement opposé :
Généralement néo-nazi, partisan d’extrême droite, fasciste et majoritairement chef d’armée, il n’a aucun scrupule et a un physique bien reconnaissable : les acteurs sont souvent choisi en partie pour leur visage dur et sec, comme le colonel Hans Lada (interprété par Christoph Waltz) dans Inglorious Basterds de Quentin Tarantino (2009), ou le Capitaine Vidal (Sergio Lopez) dans Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro (2006).
Le savant fou :
Personnage extrêmement intelligent et ambitieux mais toujours fou, ses inventions sont destinées à manipuler le héros ou à réussir un grand crime (classiquement conquérir le monde). Il est souvent représenté assez âgé avec un visage dérangeant qui laisse paraître une folie certaine, et une gesticulation démesurée. La figure du savant fou progresse en fait avec la science : au fur et à mesure que celle-ci prouve sa puissance, les œuvres de fiction signalent ses dangers ou expriment les angoisses liées à l'accélération du progrès scientifique. Ce stéréotype se retrouve notamment dans Metropolis de Fritz Lang (1927) avec le Professeur Rotwang, le Docteur Caligari dans Le cabinet du Docteur Caligari de Robert Wiene (1920) ou plus récemment dans La piel que habito de Pedro Almodovàr (2011), dont le principal protagoniste est d'ailleurs le "méchant", transformant le violeur de sa fille en femme.
Le riche égoïste :
Issu de la haute société et prétentieux, il envie la vie du principal protagoniste. Supérieur au héros de par sa position sociale et ayant l'argent pour seul pouvoir, il convoite sa fiancée et finira humilié par le choix de la demoiselle, qui préfèrera toujours le héros, souvent pauvre, par amour. Ainsi, Caledon Hockley interprété par Billy zane dans Titanic (1997) est le mari promis à Rose qui s'oppose avec l'aide de sa belle famille à la relation entre la jeune femme de bonne famille et Jack le vagabond. De même, dans le film le Moulin Rouge (2001), le Duc de Monroth (interprété par Richard Roxburgh) est le stéréotype même de l'homme seul, laid mais riche qui convoite la magnifique jeune fille, qui choisira aussi le pauvre et bel écrivain dont elle est amoureuse.
Dans le cadre d'une série de films, le méchant est souvent réutilisé. Un ennemi mortel n’est jamais réellement tué : il suffit que le héros le croie mort (le spectateur pouvant pour sa part savoir ou non à la fin de l'épisode si sa mort est réelle).
Lorsque l’ennemi juré est finalement mort, la série est généralement terminée (Harry Potter), ou bien elle continue avec des « descendants » du méchant : ainsi, dans Spider-Man, après la mort apparente de Norman Osborn, le premier Bouffon Vert, plusieurs personnages, dont son fils Harry, se sont succédé dans le costume du Bouffon.
L'intelligence artificielle :
Création humaine ou autre, cette machine s'est rebellée contre son créateur, soit à cause d'un dysfonctionnement, soit pour des raisons inconnues, soit parce qu'elle a atteint un niveau d'intelligence tel qu'elle estime ne plus devoir obéir à quiconque. Il s'agit en général d'un personnage sans vrai corps, qui n'agit que rarement lui-même, mais qui possède une très haute intelligence comme HAL 9000 dans 2001 : l'odyssée de l'espace de Kubrick (1968) ou VIKI dans I, Robot d’Alex Proyas (2004).
V.I.K.I. dans I,Robot |
Le politiquement opposé :
Généralement néo-nazi, partisan d’extrême droite, fasciste et majoritairement chef d’armée, il n’a aucun scrupule et a un physique bien reconnaissable : les acteurs sont souvent choisi en partie pour leur visage dur et sec, comme le colonel Hans Lada (interprété par Christoph Waltz) dans Inglorious Basterds de Quentin Tarantino (2009), ou le Capitaine Vidal (Sergio Lopez) dans Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro (2006).
Le Colonel Vidal dans Le Labyrinthe de Pan |
Le savant fou :
Personnage extrêmement intelligent et ambitieux mais toujours fou, ses inventions sont destinées à manipuler le héros ou à réussir un grand crime (classiquement conquérir le monde). Il est souvent représenté assez âgé avec un visage dérangeant qui laisse paraître une folie certaine, et une gesticulation démesurée. La figure du savant fou progresse en fait avec la science : au fur et à mesure que celle-ci prouve sa puissance, les œuvres de fiction signalent ses dangers ou expriment les angoisses liées à l'accélération du progrès scientifique. Ce stéréotype se retrouve notamment dans Metropolis de Fritz Lang (1927) avec le Professeur Rotwang, le Docteur Caligari dans Le cabinet du Docteur Caligari de Robert Wiene (1920) ou plus récemment dans La piel que habito de Pedro Almodovàr (2011), dont le principal protagoniste est d'ailleurs le "méchant", transformant le violeur de sa fille en femme.
Le Professeur Rotwang dans Metropolis |
Le riche égoïste :
Issu de la haute société et prétentieux, il envie la vie du principal protagoniste. Supérieur au héros de par sa position sociale et ayant l'argent pour seul pouvoir, il convoite sa fiancée et finira humilié par le choix de la demoiselle, qui préfèrera toujours le héros, souvent pauvre, par amour. Ainsi, Caledon Hockley interprété par Billy zane dans Titanic (1997) est le mari promis à Rose qui s'oppose avec l'aide de sa belle famille à la relation entre la jeune femme de bonne famille et Jack le vagabond. De même, dans le film le Moulin Rouge (2001), le Duc de Monroth (interprété par Richard Roxburgh) est le stéréotype même de l'homme seul, laid mais riche qui convoite la magnifique jeune fille, qui choisira aussi le pauvre et bel écrivain dont elle est amoureuse.
Le Duc de Monroth dans le Moulin Rouge |
Le psychopathe :
Ou tueur en série, il se contente de tuer, stratégiquement ou non, un nombre de personnes élevé. En général, il est assez mystérieux et parfois on ne distingue pas complètement son identité. Dans Psychose d'Alfred Hitchcock (1960), notamment, Norman Bates est un déséquilibré qui use même du déguisement pour procéder à ses crimes, et à la fin du film on ne sait toujours pas réellement qui il est. De même, Jack Torrance dans Shining de Stanley Kubrick (1980) ou John Doe dans Seven de David Fincher (1995) sont des psychopathes fous qui créent une ambiance terrifiante pour le film.
Jack Nicholson - Shining |
Aspirant au poste de Maître du Monde, rarement totalement humain et très méchant, il est l'archétype du méchant dans les blockbusters Américains notamment. Il a une armée de serviteurs à ses pieds et est souvent en quête d'un objet magique qui lui permettrait d'acquérir les pouvoirs suprêmes, objet qui se trouve généralement en possession du héros positif. Par exemple,Voldemort dans Harry Potter représente bien ce stéréotype de Seigneur Maléfique, ou encore Jean-Baptiste Emanuel Zorg dans le 5ème élément de Luc Besson (1997).
Le Mafieux (et sa bande) :
Le Mafieux est toujours très paternel, sûr de lui et intimidant. Le stéréotype naît avec le film Le Parrain de Coppola en 1972, avec comme mafieux principal Marlon Brando pour interpréter la désormais légende Vito Don Corleone. Le Mafieux y est fier, digne et très axé sur la famille. Les meurtres sont passés sous silence comme des règlements de compte banals. De même, Robert de Niro reprend le rôle de Marlon Brando dans Le Parrain II pour y incarner Don Corleone jeune, il enchaînera les rôles de mafieux par la suite pour arriver au fameux Casino de Martin Scorcese. Al Pacino suivra dans le rôle du fils de Vito dans le Parrain III, puis Tony Montana dans Scarface. Ces trois acteurs majeurs du film mafieux ont tous une présence impressionnante et sont aujourd'hui tout de suite reliés à leurs rôles de mafieux.
Le Mafieux est toujours très paternel, sûr de lui et intimidant. Le stéréotype naît avec le film Le Parrain de Coppola en 1972, avec comme mafieux principal Marlon Brando pour interpréter la désormais légende Vito Don Corleone. Le Mafieux y est fier, digne et très axé sur la famille. Les meurtres sont passés sous silence comme des règlements de compte banals. De même, Robert de Niro reprend le rôle de Marlon Brando dans Le Parrain II pour y incarner Don Corleone jeune, il enchaînera les rôles de mafieux par la suite pour arriver au fameux Casino de Martin Scorcese. Al Pacino suivra dans le rôle du fils de Vito dans le Parrain III, puis Tony Montana dans Scarface. Ces trois acteurs majeurs du film mafieux ont tous une présence impressionnante et sont aujourd'hui tout de suite reliés à leurs rôles de mafieux.
La "racaille" :
A la fin du XXème siècle apparaît le stéréotype de la racaille, un jeune homme vivant dans un milieux défavorisé, comme la banlieue. Il est souvent représenté comme noir ou métisse, et est une exagération, souvent, de la réalité : bien que de nos jours le problème des banlieues dangereuses et de la jeunesse difficiles soit connu en France et ailleurs, l'industrie cinématographique a tendance à généraliser cette minorité pour en faire l'image de tout jeune de couleur vivant en banlieue.
Omar Sy en Driss - Intouchables |
Latino-américains :
Dans le cinéma américain , les minorités étrangères ont dû attendre de longues années avant que leurs représentations à l'écran évitent les clichés réducteurs , voire racistes. Il faudra attendre l'arrivée des films de Coppola , Cimino , Scorcese pour voir sur les écrans , des images plus positives des Italo-Américains . Dans les premiers temps du cinéma, le personnage du Latino n’est pas plus avantagé que ceux des autres minorités : il apparaît peu et de manière le plus souvent négative. Un film datant de 1911 représente le personnage mexicain, un bandido surnommé Tony the Greaser (Tony le Graisseux) comme le stéréotype se retrouvant dans la plupart des westerns , et ce , jusqu'aux années 50: la moustache imposante, l’immense sombrero vissé sur la tête, la poitrine bardée de cartouchières, mal rasé et sale,… Ce personnage est en général sympathique se range dans le camp des Méchants, rappelant les Peaux Rouges.
Ce n’est qu’après 1945, comme pour les autres minorités, que l’image des Latinos commence à évoluer dans le cinéma américain. Au fil des années , les films mettent en scène des Latino-américains en lutte et leurs donnent une image plus moderne.
Selon Raymond Paredes, professeur de littérature à l’UCLA (école française en Californie), «Hollywood regarde cette culture hispanique de façon étroite, essentiellement en termes de violence urbaine, d’exotisme culturel et d’accents prononcés » .
Image extraite d'un film mettant en scène des Mexicains |
Les Afro-Américains , Noirs :
Le stéréotype du noir est né en 1915 avec Naissance d'une nation de Griffith, film fondateur du cinéma américain, où le personnage de Buck est un noir primitif et violent . Dans le cinéma hollywoodien , la représentation des Afro-Américains a longtemps été réductrice et dévalorisante. Ils apparaissent alors comme vils, stupides, malhabiles. Dans le fameux film Autant en emporte le vent , les personnages noirs sont principalement négatifs , à part la servante dévouée, qui a un accent très prononcé. Il faut attendre les années 1960 pour voir enfin évoluer les personnages de Noirs , notamment dans les films des cinéastes libéraux comme Norman Jewison ou Sidney Lumet : beaucoup sont alors interprétés par Sidney Poitier, image même de l’homme de couleur « présentable », qui exerce des métiers qualifiés (il n’est plus manœuvre ou domestique).
La représentation des Noirs qui ne sont là que pour assister un héros blanc est récurrente comme dans Cry Freedom (Attenborough, 1987). Les Noirs sont souvent représentés comme des brutes épaisses, des menaces pour la société ou pour la femme blanche, comme le personnage de Clubber dans Rocky III (Stallone, 1982). Au fil des années, Hollywood sort de ces stéréotypes dégradants , soucieux de la rentabilité face à 25% de spectateurs noirs .
Mais ce sont surtout les films de Spike Lee (Do the Right Thing –1989, Malcolm X-1992) et John Singleton (Boyz’n the Hood -1991), qui marquent une réelle rupture. Cette fois, la communauté noire est représentée par des cinéastes afro-américains, qui veulent s’opposer aux représentations stéréotypées d’Hollywood.
On voit apparaître alors des héros intégrés économiquement et socialement incarnant l'amour de la loi et de la justice : Denzel Washington symbolise par exemple l'idéal blanc du Noir américain dans Ricochet (Mulcahy,1991) , Philadelphia (Demme, 1993) ou l'Affaire Pélican (Pakula, 1993).
Parallèlement, les années 80 voient la résurgence des super héros black offrant une image rassurante à l'encontre des brute noires précédentes. Avec Eddie Murphy et Whoopi Goldberg apparaissent aussi les comiques insolents qui fixent l'image du Noir comme un être bruyant et grossier, bouffon évoluant dans un univers blanc et peu au fait des problèmes de sa propre communauté.
Denzel Washington |
L'amérindien :
Le groupe amérindien est sans doute le groupe ethnique américain qui a été le plus souvent, et sur le plus long terme, utilisé et manipulé par l'industrie du cinéma. C'est bien sûr le western qui a le plus repris les anciens stéréotypes historiques liés à l’image de l’Indien pour créer des situations qui n’avaient plus rien à voir avec les réalités de la conquête de l’Ouest. Dès lors on peut constater que l’histoire de l’image de l’Indien dans le cinéma, du western classique au films des années 1990, est une longue succession de fautes historiques et de manipulations d’une iconographie qui correspondait parfaitement aux besoins d’Hollywood.
Il faudra attendre les années 1990, après un siècle de mépris, pour qu’enfin une révolution de l’image de l’Indien ait lieu : passant du mythe de l’Indien à la réalité quotidienne de l’Amérindien - citoyen américain d’origine indienne - dont il est démontré par l’image qu’elle n’a rien d’enviable ni de « mythique ».Toute la première moitié du XXe siècle, à quelques exceptions près, a véhiculé ce même message ambivalent et stéréotypé à propos de l’Indien et le western en est sans doute le meilleur exemple culturel. Depuis que le cinéma américain existe, il a utilisé des Indiens comme protagonistes ou figurants de westerns , et si leurs rôles on été aussi importants que ceux des cow-boys , l'Indien a rarement été considéré comme un être humain.
Dans les années 1940, la situation de conflit international rejaillit sur le cinéma: le spectateur américain se voit alors proposer des films souvent assez manichéens où l’Indien redevient le sauvage d’ « avant » et symbolise inévitablement le danger . A nouveau, comme cela sera le cas lors de chaque situation de crise politique nationale ou internationale, l’Indien est là pour faire peur ou bien alors pour faire rire: il incarne l’ennemi, quel qu’il soit.
Mais à la fin des années quarante, il devient clair qu’un changement dans le traitement cinématographique de l’Indien doit s’opérer : la Seconde Guerre mondiale étant terminée, les films traitant du sujet n’étant plus vraiment d’actualité, les cinéastes se tournèrent alors vers des sujets plus sociaux tels que l’antisémitisme, l’alcoolisme, la maladie mentale, le racisme..., qui commençaient à se faire connaître du grand public américain. Dans La Flèche Brisée, (Broken Arrow , 1949 ) de Delmer Daves les Apaches étaient décrits comme un peuple fier et digne dont les derniers raids désespérés n’étaient conduits qu’en guise de représailles aux Blancs qui ne cessaient de piller leurs terres.
Les personnages blancs, eux, étaient assez souvent capables de comprendre les langues indigènes, ce qui accentuait encore le stéréotype du Blanc intelligent et doué et celui de l’Indien.
The Broken Arrow |
Les asiatiques :
Les personnages asiatiques sont représentés, au cinéma, comme des populations zens, et posées qui réagissent avec violence aux situations encombrantes, de part les sports et arts-martiaux qui leur sont propres (kung-fu, yoga, karaté, taï-shi…). De plus leur culture est aussi encrée dans ces clichés (cuisine, tenue vestimentaire, décoration intérieure, phénomène des « geïshas ».), ainsi que leur accent qui se retrouve dans les films occidentaux. Ces clichés sont d’autant plus importants que le cinéma asiatique est peu répandu dans les pays occidentaux.
Gong Li |
Les russes :
Au cinéma, les russes sont souvent blonds, grands, avec un fort accent, ils sont représentés comme alcooliques (car la vodka est d’origine russe). La plupart du temps, ils constituent des ennemis du héro, soit mafieux, soit militaires (ce cliché est du à la puissante « armée rouge » durant la Seconde Guerre Mondiale).